A la sortie des conflits qu’a connues le Congo-Brazzaville, il s’agissait, dans le cadre d’une opération humanitaire globale, de contribuer à reconstruire ce pays d’Afrique meurtri et éprouvé par les ravages et le chaos de deux guerres civiles. Nous avons assorti la mise en œuvre de ce programme de grande envergure à la création d’une structure locale que nous avons baptisée « Comité international pour la Renaissance de l’Afrique ».
Un écho favorable auprès de la communauté internationale
La présidente du CIRA, Mme Maria Maylin, explique : « L’expérience de l’action que nous avons entreprise au Congo-Brazzaville et dans d’autres pays africains a eu un écho favorable auprès de la communauté internationale. En fait cette nouvelle association à vocation continentale, a été créée à la demande expresse de nos donateurs.
Une synergie sanitaire en faveur de l’Afrique
Notre souhait est de faire de Brazzaville une base arrière pour toute la coopération médicale avec l’Afrique. Plusieurs associations opérant dans le domaine de l’humanitaire se sont jointes à nous, pour constituer une synergie sanitaire en faveur de l’Afrique. Il faut préciser que le comité international pour la renaissance de l’Afrique est composé de plusieurs organisations non gouvernementales qui ont déjà travaillé en Afrique. Au nombre des donateurs qui soutiennent ce projet on peut citer la société General Electric Medical Systems, de grandes chaînes de transports, le groupe français Vivendi, les principales chaînes de télévisions et radios françaises ainsi que la presse écrite.
Un désert pas comme les autres
L’histoire de la création du comité International pour la Renaissance de Brazzaville est simple. En 1995, l’une de mes amies, Mme Marie Eleka, m’a demandé de rencontrer l’ancien Chef de l’Etat congolais, de passage à Paris (l’actuel Président Denis Sassou N’guesso). A l’époque, M. Denis Sassou N’Guesso vivait une difficile traversée du désert. Il nous parlait de ses compatriotes, de son pays. Nous avons été frappés par ses préoccupations.
Mon premier contact avec le Congo
En juin 1997, la guerre éclata de nouveau. J’ai été encore plus bouleversée par l’état de misère de la population civile. Je me suis alors engagée dans cette mission que mène depuis cinq ans le CIRB avec des moments de satisfaction et de révolte. Notre comité a toujours gardé le cap, apportant assistance humanitaire aux populations meurtries par des années d’une guerre civile atroce. C’était à vrai dire mon premier contact avec le Congo.
Grâce au concours bénévole des médecins et chirurgiens français
L’idée de la création du Comité International pour la Renaissance de Brazzaville a germé et les amis de l’ancienne capitale de la «France Libre» m’ont encouragé à créer cette nouvelle association. Grâce au concours bénévole des médecins et chirurgiens français, nous avons répondu aux besoins les plus immédiats dans le domaine médical.
Des milliers de Congolais ont reçu des soins gratuits
Ne perdez pas de vue qu’au sortir de la guerre de juin à octobre 1997, la capitale congolaise n’avait plus de structures sanitaires dignes de ce nom. C’est grâce au Comité international pour la renaissance de Brazzaville que l’hôpital central des Armées Pierre Mobengo a été équipé d’un scanner et d’un plateau technique de pointe. Le comité a organisé plusieurs missions médicales et chirurgicales au cours desquels des milliers de Congolais ont reçu des soins gratuits dans cet hôpital.
Une collaboration active avec divers partenaires
Le comité a également procédé à la formation des équipes médicales hospitalières. En collaboration avec l’OMS, l’UNICEF, le PAM, l’Ambassade de France, le Centre Culturel Français, nous avons participé à plusieurs projets humanitaires.
Les enfants n’oublieront peut-être pas de si tôt
L’un des grands événements culturel que les enfants congolais n’oublieront peut-être pas de si tôt, c’est la grande soirée organisée en leur honneur par le comité à l’occasion des fêtes de noël, la journée de l’enfant africain… Des milliers d’enfants ont participé à cette fête, dans les hôpitaux, au Centre culturel français et dans les orphelinats.
Brazzaville porte une charge émotionnelle forte pour les Français
Vous savez, Brazzaville porte une charge émotionnelle forte pour les Français car c’était la capitale de la France libre pendant l’occupation allemande. Les faits historiques sont, à mon avis, infalsifiables et les médecins français qui m’aident dans cette œuvre le savent bien.